genia bioenergy
Déchets agricoles pour la production de biogaz.
Nous avons signé un accord avec l’Association espagnole du Kaki pour la gestion de près de 18 000 tonnes par campagne de résidus de triage.
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Nous avons signé un accord avec l’Association espagnole du Kaki pour la gestion de près de 18 000 tonnes par campagne de résidus de triage.
Le kaki mis au rebut dans les entrepôts en tant que résidu de triage sera utilisé pour générer du biogaz. L’Association espagnole du Kaki, organisme qui regroupe des exportateurs disposant de leur propre production, a signé un accord de collaboration avec Genia Global Energy, une société d’ingénierie valencienne spécialisée dans les solutions énergétiques, pour mettre à disposition ce fruit qui n’est pas commercialisé. L’accord estime le détritus par campagne de kaki récolté à près de 18 000 tonnes. Ces détritus seront utilisés pour la production de biogaz dans une nouvelle usine, tandis que ces commerces pourront acquérir la matière organique restante de manière préférentielle pour l’utiliser comme engrais dans leurs exploitations.
Le biogaz sera produit dans une nouvelle usine dans la région de La Ribera, à Valence, et les producteurs seront prioritaires pour acheter le compost et l’engrais organique générés dans le processus de biodigestion anaérobie dans lequel le biogaz est produit, ce qui constituera une application de l’économie circulaire.
Le gaz produit sera injecté dans le réseau de distribution. Il représente une énergie renouvelable qui peut être stockée et utilisée sous forme de chaleur, d’électricité ou de carburant pour véhicules lorsque cela est nécessaire, sans dépendre des conditions météorologiques. Actuellement, seule l’usine de Valdemingómez injecte du biométhane dans le réseau de gaz naturel.
L’usine sera préparée pour transformer 200 000 tonnes de déchets organiques par an. Produire du biogaz au lieu de laisser pourrir les déchets évite d’importantes émissions de gaz à effet de serre, car le méthane produit lors de la décomposition ne sera pas libéré dans l’atmosphère et, sa combustion produit un CO2 21 fois moins nocif que celle du méthane..
Genia Bioenergy recherche des sources de déchets organiques qui ne servent pas à nourrir du bétail et qui n’ont pas d’autre alternative de valorisation, pour les convertir en biométhane. Ce peut être des boues d’épuration, des restes d’origine agricole ou de l’industrie alimentaire.
Près de 200 000 tonnes par an, tel est le volume de déchets que l’usine de La Ribera aidera à « gérer et valoriser », dans un exemple d’économie circulaire.
Le projet de génération de biogaz à partir du mélange de kaki et d’autres sous-produits (boues d’épuration, déchets d’origine agricole et industrielle, entre autres) consiste en la fermentation dans des conditions anaérobies, c’est-à-dire sans oxygène, de toute cette matière organique, pour produire du gaz méthane.
C’est la seule énergie renouvelable qui peut être utilisée pour n’importe laquelle des grandes applications énergétiques, bien que le projet lié au kaki envisage l’injection du biogaz généré dans le réseau. «Nous renforçons les conditions qui entraînent naturellement cette émission de méthane», en apportant de la chaleur pour que les bactéries se trouvent dans leur habitat idéal.
Le gaz obtenu est purifié et peut être stocké.
Les kakis qui quittent l'entrepôt en tant que déchets seront utilisés pour produire du biogaz